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nutrition news

  • Renforcer le système immunitaire

    Les vitamines A, B6, B9, B12, C et D et les minéraux zinc, sélénium et fer sont tous nécessaires au bon fonctionnement du système immunitaire.

    Il a été démontré que chacun de ces micronutriments — ainsi que la vitamine E — joue de multiples rôles dans le soutien de la fonction immunitaire et la réduction du risque d'infection. Une recherche a démontré un lien entre un système immunitaire affaibli et de faibles quantités de nombreux vitamines et minéraux.

    Lorsque le système immunitaire n'est pas adéquatement alimenté et qu'il est affaibli, cela peut alors entraîner de mauvaises réponses aux vaccins. Par exemple, une revue de neuf études — portant sur 2 367 personnes — a montré que les personnes déficientes en vitamine D étaient moins bien protégées contre deux souches de grippe après avoir été vaccinées que celles qui avaient des niveaux de vitamine D adéquats.

    En revanche, des essais contrôlés randomisés de suppléments de micronutriments (tels que la vitamine B6, la vitamine E, le zinc et le sélénium) chez les personnes âgées ont montré qu'ils augmentent la capacité du système immunitaire à répondre aux infections. En outre, il semble que pour fonctionner au mieux, le système immunitaire a besoin de vitamines C, D et E ainsi que de zinc et de sélénium en excès, des quantités qui peuvent généralement être obtenues par le seul biais de l'alimentation. Par exemple, des niveaux de sélénium supérieurs à ceux généralement considérés comme optimaux ont été associés à un meilleur taux de guérison pour Covid-19.

    Des recherches sur des personnes âgées ont également montré que les réactions à la vaccination sont meilleures après que des mesures ont été prises pour améliorer la nutrition. Par exemple, une étude a démontré que les personnes âgées de 65 à 85 ans qui mangeaient cinq portions ou plus de fruits et légumes par jour réagissaient beaucoup plus fortement à un vaccin antipneumococcique que les personnes du même âge qui ne mangeaient que deux portions de fruits et légumes ou moins.

    Dans une autre étude, il a été constaté que l'administration quotidienne de suppléments de vitamine E aux personnes de plus de 65 ans augmentait la quantité d'anticorps qu'elles produisaient après avoir été vaccinées contre l'hépatite B et le tétanos. Et chez les personnes déficientes en sélénium, des suppléments quotidiens ont permis d'améliorer certains aspects de leur réponse immunitaire à un vaccin vivant contre la poliomyélite et de réduire l'émergence de souches virales mutantes.

    Ce dernier résultat illustre le fait que de nouvelles variantes virales sont plus susceptibles d'apparaître chez les personnes dont le corps est "stressé par l'oxydation". Le stress oxydatif peut être causé par l'absorption de quantités insuffisantes de nutriments antioxydants, par exemple le sélénium et la vitamine E.

  • Consommer plus d’oméga-3 améliore la cognition, même à 40 ans!

    Une nouvelle étude menée par des neurologues américains confirme que l’alimentation est un facteur clé de la santé et en particulier, de la santé cérébrale. Les résultats de leurs recherches, qui incluent plus de 2100 participants, suggèrent qu’une consommation élevée d’acides gras essentiels dès le milieu de la vie influence positivement la structure cérébrale et les capacités de réflexion.

    Les oméga-3 (comme les oméga-6) sont des acides gras dits essentiels, car ils sont très importants pour l’organisme, qui ne peut les synthétiser lui-même ; ils sont donc apportés par l’alimentation. Certains poissons gras (saumons, truite, maquereau, sardine, anchois…), mais aussi les noix, les graines de chia, l’huile de lin, etc., sont de très bonnes sources d’oméga-3. On distingue l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) ; l’ALA se trouve principalement dans les huiles végétales, tandis que le DHA et l’EPA se trouvent dans les poissons et autres fruits de mer.

    Les acides gras oméga-3 sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Des études suggèrent que leur consommation préserve le système cardiovasculaire, en diminuant la pression artérielle et la quantité de triglycérides dans le sang. Ils sont également associés à de meilleurs résultats neurologiques chez les personnes âgées. Leurs effets sur les personnes d’âge moyen, dans la quarantaine, ont en revanche été peu explorés. Une équipe de chercheurs s’est donc penchée sur la question.

    Des micronutriments essentiels, qui « dopent » le cerveau

    "Nous avons étudié l’association transversale des concentrations d’acides gras oméga-3 dans les globules rouges avec l’IRM et les marqueurs cognitifs du vieillissement cérébral dans un échantillon communautaire d’adultes principalement d’âge moyen"», explique l’équipe dans la revue Neurology. Plus précisément, l’étude a impliqué 2183 personnes (dont 53% de femmes) âgées en moyenne de 46 ans, qui ne souffraient pas de démence ou d’accident vasculaire cérébral.

    Les concentrations de DHA et d’EPA ont été mesurées à partir des globules rouges par chromatographie en phase gazeuse, et l’indice oméga-3 a été calculé en additionnant les deux concentrations. Les participants ont ensuite été répartis en deux groupes : ceux du groupe « faible » avaient en moyenne 3,4% de leurs acides gras totaux sous forme d’acides gras oméga-3, contre 5,2% en moyenne pour les personnes du groupe « fort ». À noter qu’un niveau optimal est de 8% ou plus ; une proportion d’oméga-3 comprise entre 4% et 8% est considérée comme intermédiaire, tandis qu’un taux inférieur à 4% est considéré comme faible.

    Les participants ont passé des IRM cérébrales visant à mesurer les volumes du cerveau dans sa totalité, de la matière grise, de l’hippocampe et de la substance blanche. Ils ont également passé des tests permettant d’évaluer leur fonction cognitive (en particulier la mémoire épisodique, la vitesse de traitement, la fonction exécutive et le raisonnement abstrait).

    Les chercheurs ont observé que les personnes qui consommaient des niveaux plus élevés d’acides gras oméga-3 avaient non seulement des scores moyens plus élevés dans le test de raisonnement abstrait, mais le volume moyen de leur hippocampe — une partie du cerveau qui joue un rôle majeur dans l’apprentissage et la mémoire — était plus important.

    Un effet positif sur les individus à haut risque d’Alzheimer

    Les chercheurs ont également étudié l’effet des concentrations d’oméga-3 dans les globules rouges chez les participants porteurs de l’allèle 4 du gène APOE (APOE4) — une variation génétique liée à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer. Ils ont découvert que les porteurs d’APOE4 avec un indice oméga-3 plus élevé présentaient moins de maladies des petits vaisseaux sanguins. « S’il existe un facteur de risque modifiable qui peut l’emporter sur la prédisposition génétique, c’est un gain important », souligne Debora Melo van Lent, chercheuse au Glenn Biggs Institute for Alzheimer’s and Neurodegenerative Diseases et co-auteure de l’étude.

    La façon dont ces acides gras protègent le cerveau reste à déterminer. On sait qu’ils sont nécessaires à la membrane des neurones ; de ce fait, les scientifiques pensent que lorsqu’ils sont remplacés par d’autres types d’acides gras, les neurones pourraient devenir instables. Une autre explication pourrait être liée aux propriétés anti-inflammatoires du DHA et de l’EPA.

    Bien que le mode d’action des oméga-3 ne soit pas encore clair, l’étude suggère qu’une consommation même modeste de ces acides gras pourrait suffire à préserver les fonctions cérébrales, même chez les personnes d’âge moyen. « Si vous avez un régime qui comprend des acides gras oméga-3, vous protégez déjà votre cerveau pour la plupart des indicateurs du vieillissement cérébral que nous voyons à l’âge mûr », a déclaré Claudia Satizabal, professeure en sciences de la santé de la population au Biggs Institute et première auteure de l’étude.

    Les études recherchant des associations entre l’alimentation et la santé sont très importantes, car elles peuvent potentiellement déboucher sur des actions préventives relativement simples à mettre en place. « Si les gens pouvaient améliorer leur résilience cognitive et potentiellement éviter la démence en modifiant simplement leur alimentation, cela pourrait avoir un impact important sur la santé publique », confirme Claudia Satizabal.

    Ces résultats doivent toutefois être confirmés par des recherches supplémentaires. Soulignons par ailleurs que cette étude n’est qu’un instantané des effets des oméga-3, dans le sens où les participants n’ont pas été suivis sur une longue période. Ainsi, elle ne prouve pas que ces acides gras préservent les fonctions cognitives sur le long terme — même si l’association positive mise en évidence ici laisse présager un tel effet.

    Source : C. L. Satizabal et al., Neurology

     

    DONC: pour les fauchés, consommez une boîte de sardine (avec l'huile) au moins une fois par semaine! Ou bien:

  • Nutrition personnes âgées

    Adapter les conseils nutritionnels aux personnes âgées

    Plus de sucres et plus de graisses

    Pour un effort identique, la dépense d’énergie est plus importante que pour les personnes plus jeunes. Le rendement de la transformation des sucres et des graisses en énergie diminue avec l’âge. Pour compenser ce phénomène, il est nécessaire de manger un peu plus de ces nutriments. Ce conseil est particulièrement important pour les personnes qui sont très actives ou qui pratiquent un sport.

    Au moins trois repas par jour

    La répartition des prises alimentaires dans la journée est un aspect important de l’alimentation, sachant que le minimum est de trois repas par jour et qu’il est préférable de retrouver les habitudes de l’enfance avec un vrai goûter. Les portions de chaque repas doivent être adaptées aux besoins nutritionnels et à l’appétit de chacun : il ne sert à rien de se forcer à absorber de grandes quantités de nourriture, mieux vaut répartir l’apport tout au long de la journée. Lorsqu’on n’a pas assez faim pour terminer son déjeuner, on peut manger son fromage ou son dessert à l’heure du goûter, et l’on peut également prendre une collation légère vers 10 heures, un yaourt avec un jus de fruit, par exemple.

    Des aliments riches en protéines

    Pour conserver au mieux son capital musculaire, il est bon de consommer des aliments riches en protéines au moins une fois par jour. Consommer un produit laitier à chaque repas présente l’avantage d’apporter à la fois des protéines et une partie du calcium nécessaire.

    Des fruits et des légumes tous les jours

    Fruits et légumes doivent assurer quotidiennement les apports nécessaires en fibres, en vitamines et en sels minéraux. Les aliments riches en fibres sont souvent moins digestes crus (crudités). Pour éviter les troubles intestinaux, mieux vaut faire cuire une partie des fruits et des légumes consommés.

    Des féculents à tous les repas

    Les féculents comme les légumes secs, le riz ou les pommes de terre, ainsi que les produits à base de céréales tels que pain, pâtes et céréales du petit-déjeuner apportent l’énergie quotidienne nécessaire et devraient être consommés à tous les repas.

    Boire régulièrement

    Il faut veiller à boire régulièrement au cours de la journée, sans attendre d’avoir soif, que ce soit de l’eau ou du thé, des tisanes, des bouillons de légumes, du lait ou des jus de fruits.

    Se peser une fois par mois

    En se pesant une fois par mois, on prend la bonne habitude de surveiller son poids. Si celui-ci diminue sans raison apparente, une consultation médicale s’impose.

    N’oubliez pas que les besoins nutritionnels augmentent en cas de maladie ou de convalescence, même si l’appétit diminue.

    Suggestion de menu riche en protéines

    MENU

        Rosette

        Flan de légumes nappé de béchamel

        Entremet au chocolat

        Compote de pommes

        Pain de mie

    Ce repas équilibré apporte environ 40 g de protéines soit la moitié de l’apport quotidien recommandé. Le flan salé, à base de lait et d’œuf, remplace la viande parfois peu appréciée. La sauce béchamel augmente encore l’apport en protéines. La rosette riche en protéines fournit par ailleurs une ration de lipides. Les deux desserts contribuent à l’apport énergétique et permettent ainsi la synthèse des protéines.

  • Plein de caféine?

    Ce n’est pas parce que votre café est amer qu’il est "plus fort"

    Le café – un grain aux multiples possibilités…. Le mode d’infusion constitue un choix important: espresso, filtre, piston, percolateur, préparation instantanée, etc. Chaque technique nécessite un équipement, une durée, une température, une pression et une mouture de café, ainsi que des besoins en eau qui lui sont propres.

    Notre préférence quant à la méthode d’infusion peut provenir de notre culture, de notre société ou de considérations plus pratiques.

    Mais dans quelle mesure ces facteurs influencent-ils réellement le contenu de votre tasse?

    Quelle infusion est la plus forte?

    Ça dépend. Si nous nous intéressons à la concentration de caféine, sur une base de milligramme par millilitre (mg/ml), la méthode espresso produit généralement la concentration la plus élevée, pouvant atteindre 4,2 mg/ml. C’est approximativement trois fois plus que d’autres techniques, comme celle de la cafetière italienne (un type de percolateur à ébullition) et l’infusion à froid, avec à peu près 1,25 mg/ml. La cafetière à filtre et la cafetière à piston (y compris le procédé AeroPress) fournissent environ la moitié de cette concentration.

    Plusieurs raisons expliquent l’extraction maximale de caféine par la méthode espresso. En utilisant une mouture la plus fine, il y a plus de contact entre le café et l’eau. L’espresso fait également appel à la pression, expulsant davantage de composés dans l’eau. L’infusion plus prolongée de certains autres procédés n’a pas d’incidence sur la caféine. En effet, cette substance est soluble dans l’eau et facile à extraire; elle est donc libérée au début de l’infusion.

    Mais ces comparaisons sont effectuées sur la base de conditions d’extraction typiques, et non de situations de consommation normales.

    Ainsi, alors que l’espresso vous procure le produit le plus concentré, celui-ci est livré dans un plus petit volume (seulement de 18 à 30 ml), par rapport à des quantités beaucoup plus importantes pour la plupart des autres méthodes. Ces volumes varient bien sûr en fonction du fabricant, mais une récente étude de chercheurs italiens a défini un volume final typique de 120 ml pour les cafés à filtre, les cafés au percolateur et les cafés infusés à froid.

    D’après ces calculs, l’infusion à froid représente en fait la plus grande dose de caféine par portion, avec près de 150 mg, ce qui est encore plus élevé que les 42 à 122 mg que l’on trouve dans l’espresso. Bien que cette technique nécessite de l’eau froide et une mouture plus grosse, elle est préparée avec un rapport café/eau élevé, ce qui requiert des grains supplémentaires. Bien sûr, les "portions standard" sont un concept et non une réalité – vous pouvez multiplier les portions et surdimensionner n’importe quelle boisson à base de café!

    Avec l’augmentation du prix du café, l’efficacité de l’extraction, c’est-à-dire la quantité de caféine obtenue pour chaque gramme de café, peut également susciter votre attention.

    Il est intéressant de noter que la plupart des techniques sont en fait assez comparables sur ce point. Bien que les méthodes d’espresso varient, elles donnent une moyenne de 10,5 milligrammes par gramme (mg/g), contre 9,7 à 10,2 mg/g pour la plupart des autres procédés. L’unique exception est la cafetière à piston, avec seulement 6,9 mg/g de caféine.

    La cafetière à piston, ou "French press", comme on dit en anglais, a en fait été inventée en Italie, malgré sa connotation actuelle. Rachel Brenner/Unsplash

    La force, c’est plus que de la caféine

    La teneur en caféine n’explique qu’une petite partie de la force du café. Des milliers de composés sont extraits, contribuant à l’arôme, à la saveur et à la fonction. Chacun d’entre eux présente son propre schéma d’extraction, et ils peuvent interagir pour inhiber ou renforcer les effets.

    Les huiles responsables de la créma – la riche " mousse " brune qui recouvre l’infusion – sont également extraites plus facilement avec des températures et des pressions élevées, ainsi que des moutures fines (un autre argument potentiel en faveur de l’espresso et de la cafetière italienne). Ces méthodes génèrent aussi des taux plus élevés de solides dissous, ce qui se traduit par une consistance moins aqueuse; mais, là encore, tout dépend de la façon dont le produit final est servi et dilué.

    Pour compliquer encore les choses, les récepteurs qui détectent la caféine et les autres composés amers sont très variables d’un individu à l’autre en raison de la génétique et de la répétition de nos habituelles expositions. Cela signifie que l’amertume et la force d’un même échantillon de café peuvent être perçues différemment selon les personnes.

    Il existe également des variations dans notre sensibilité aux effets stimulants de la caféine. Ainsi, ce que nous recherchons dans un café, et ce que nous en retirons, dépend de notre propre biologie unique.

    Existe-t-il une infusion plus bénéfique pour la santé?

    Selon les tendances ou les jours, le café peut être présenté comme un choix sain ou malsain. Cela s’explique en partie par notre biais d’optimisme (bien sûr, nous voulons que le café soit bon pour nous !), mais peut également être dû à la difficulté d’analyser des produits comme le café, où il n’est pas évident de saisir la complexité des méthodes d’infusion et d’autres variables.

    Certaines études ont suggéré que les effets du café sur la santé sont propres au type d’infusion. Par exemple, le café filtre a été lié à des résultats cardiovasculaires plus positifs chez les personnes âgées.

    Cette relation pourrait être une coïncidence, compte tenu d’autres habitudes concomitantes, mais il semble que le café filtre soit plus sain parce que davantage de diterpènes (un produit chimique présent dans le café qui pourrait être associé à l’augmentation du taux de mauvais cholestérol) restent dans le marc et le filtre, ce qui signifie qu’une moindre quantité se retrouve dans la tasse.

    Chaque méthode d’infusion possède ses propres caractéristiques et apports. Toutes présentent ainsi un profil unique de saveur, de texture, d’apparence et de composés bioactifs. Bien que la complexité soit réelle et intéressante, en définitive, le mode d’infusion est une décision personnelle.

    Différentes informations et des circonstances entraîneront différents choix chez différentes personnes et à des jours différents.

    Emma Beckett, Senior Lecturer (Food Science and Human Nutrition), School of Environmental and Life Sciences, University of Newcastle

    The Conversation

    Pour faire une infusion à froid: il vous faut un café moulu gros.

    Mettez la quantité souhaitée de café dans votre contenant puis arrosez de bonne eau (pas celle du robinet qui est pleine de chlore) et laissez infuser environ10mn. Inutile de couvrir puisque l'eau est froide.

    Passez finement votre café et buvez-le. On s'habitue facilement à le consommer froid, même en hiver. Pour un café plus fort, il suffit d'ajouter une cuillère à soupe supplémentaire. Le mieux est de le boire sans sucre et sans lait, bien sûr.

  • Les atouts santé de la figue

    SVP achetez des figues françaises!

    Une bonne qualité nutritionnelle

    Fruit méditerranéen par excellence, la figue peut jouer un rôle équilibrant dans l'alimentation, grâce en particulier à sa densité élevée en minéraux. Elle assure également un complément non négligeable en vitamines du groupe B (souvent déficitaires dans l'alimentation), ainsi qu'en substances anthocya­niques ayant des propriétés "vitamine P" (précieuses pour la santé des petits vaisseaux sanguins).

    Son apport énergétique se révèle finalement raisonnable, puisqu'une figue (pesant environ 45 g en moyenne) représente moins de 25 kcalories... Indulgente pour la ligne, elle peut constituer un dessert gourmand et raffiné, parfaitement adapté à une alimentation - minceur. De quoi inciter, en saison, à placer des figues aussi souvent que possible dans la corbeille à fruits !

    Des fibres abondantes

    Ses fibres se montrent très efficaces pour stimuler les intestins. De ce fait, la figue est particulièrement indiquée en cas de tendance à la constipation. Pour une meilleure digestibilité, il est conseillée de la choisir bien mûre : elle est alors moelleuse et tendre. Cependant, les personnes souffrant de diverticulose colique doivent impérativement écarter la figue de leurs menus : ses petits "grains" risqueraient de s'accumuler dans les diverticules de l'intestin, et de provoquer des troubles.

    Pour consommer la figue, il est préférable de la peler au voisinage de la queue. En effet, dans cette zone du fruit, la peau est assez épaisse. Et surtout, il peut s'y trouver des traces du "latex" présent dans les feuilles et les rameaux de la plante. Ce suc d'apparence laiteuse renferme des enzymes (des lipases, et surtout des protéases, capables notamment de faire cailler les protéines du lait). Son contact avec les lèvres ou la muqueuse de la bouche pourrait provoquer des irritations.puis la plus haute antiquité, on connaissait les vertus laxatives de la figue : elle était conseillée pour "libérer le ventre". On en faisait aussi des cataplasmes, notamment pour soigner les ulcères des membres. Enfin, on utilisait son suc (ou "latex") pour la préparation des caillés destinés à confectionner le fromage, ainsi que pour attendrir les viandes.

     

    Certaines personnes utilisent ce lastex pour faire partir des verrues

     

     

  • L’intérêt de l'huile d’avocat

    Assez similaire à l’huile d’olive dans sa composition, l’huile d’avocat peut être utilisée pour l’assaisonnement et la cuisson. Elle présente des atouts pour la santé cardiovasculaire, pour les yeux et même, sous forme d'extrait, pour les articulations. 

    L’avocat est un fruit qui est bon pour la santé. Riche en acides gras essentiels, en vitamines (notamment vitamine E) et en minéraux (potassium et magnésium), il contribue à une bonne santé cardiovasculaire.

    Peut-être moins connue, l’huile d’avocat est obtenue en pressant la pulpe charnue entourant le noyau d’avocat. L’huile d’avocat contient environ 70 % d’acide oléique (un acide gras monoinsaturé), 13% d’acides gras polyinsaturés (essentiellement de l’acide linoléique) et 12% de graisses saturées. Elle contient également de la vitamine E et des caroténoïdes qui lui confèrent des propriétés antioxydantes. Voici comment elle peut contribuer à rester en bonne santé.

    Pour la santé cardiovasculaire

    Grâce à sa teneur élevée en acides gras monoinsaturés et notamment en acide oléique, l’huile d’avocat peut contribuer à réduire le risque cardiovasculaire. En effet, l’acide oléique qui est également présent en grande quantité dans l’huile d’olive a fait l’objet d’études évaluant, par exemple, son effet bénéfique sur la pression artérielle.

    Chez des rats hypertendus, l’administration quotidienne d’huile d’avocat permet de réduire significativement la pression artérielle. Une autre étude menée également sur des rats (nourris avec du sucre en vue de modifier leur profil métabolique) indique qu’une supplémentation en huile d’avocat aide à limiter le processus inflammatoire associé au risque cardiovasculaire induit par le sucre, et d’améliorer le profil lipidique.

    Une autre étude menée cette fois chez 13 adultes en bonne santé montre qu’en remplaçant le beurre de leur alimentation par de l’huile d’avocat, ils obtiennent en seulement 6 jours une amélioration de leur profil métabolique (glycémie, insulinémie, triglycérides, cholestérol) ainsi qu’une diminution des marqueurs inflammatoires.  

    Pour les articulations

    Plusieurs études, et notamment des essais contrôlés randomisés, indiquent que des extraits d’huiles d’avocat et de soja (insaponifiables avocat-soja) contribuent à réduire la douleur et la raideur associées à l’arthrose et ainsi améliorer la fonction articulaire. Ces extraits permettent également de diminuer le recours aux médicaments anti-douleur. En France, on trouve les insaponifiables avocat-soja dans un médicament destiné au traitement de l’arthrose de la hanche et du genou.

    Pour les yeux

    L’huile d’avocat constitue une bonne source de lutéine, un antioxydant de la famille des caroténoïdes, qui présente un intérêt dans la prévention de maladies telles que la DMLA et la cataracte. La lutéine permettrait également de supprimer l’inflammation chez des personnes souffrant de maladie coronarienne.

    Selon les résultats d’une étude, ajouter de l’huile d’avocat à un plat permet également d’améliorer l’absorption des caroténoïdes (α-carotène, β-carotène, lutéine) présents. Ainsi, ajouter 24 g d’huile d’avocat à une salade contenant des carottes, de la laitue et des épinards permet d’augmenter entre 5 et 15 fois l’absorption des caroténoïdes présents dans ces aliments.

    Contre le stress oxydant

    La teneur en antioxydants de l’huile d’avocat (vitamine E, caroténoïdes) lui permet de lutter contre les dégâts dus aux espèces réactives de l’oxygène. Le stress oxydant est impliqué dans la genèse de nombreuses maladies dont le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Une étude menée sur des rats diabétiques montrent qu’une supplémentation en huile d’avocat permet d’améliorer la fonction mitochondriale (altérée en cas de diabète ce qui augmente la production d’espèces réactives de l’oxygène) et ainsi de lutter contre le stress oxydant cérébral.

    Pour la peau

     

    L’huile d’avocat peut également être utilisée sur la peau grâce à ses propriétés antioxydantes et protectrices. Associée à la vitamine B12 dans une crème, elle aurait des effets bénéfiques pour soulager le psoriasis selon les résultats d’un petit essai clinique qui a duré 12 semaines.  Utilisée localement, l’huile d’avocat favorise la cicatrisation des plaies et exerce des effets anti-inflammatoires au niveau de la peau.

    Mieux vaut choisir une huile d’avocat vierge, obtenue par pression à froid. L’huile d’avocat peut être utilisée en assaisonnement dans les salades mais également pour la cuisson. Elle est stable à haute température, jusqu’à environ 250°C. Sa stabilité à la chaleur est supérieure à celle de l’huile d’olive. N’oubliez pas que l’important est de varier les huiles pour profiter au mieux de leurs bienfaits.

    J'en achète que j'en trouve et son goût n'est pas vraiment celui de l'avocat, donc, si vous n'aimez pas consommer un avocat, vous pouvez en acheter.

    En ce qui concerne les avocats, je n'achète QUE les avocats du Pérou ou au pire, des avocats d'Israël, qui sont ceux qui mûrissent sans noircir dans la majorité des cas.

     

    Références

        Terés S, Barceló-Coblijn G, Benet M, Alvarez R, Bressani R, Halver JE, Escribá PV. Oleic acid content is responsible for the reduction in blood pressure induced by olive oil. Proc Natl Acad Sci U S A. 2008 Sep 16;105(37):13811-6.

             Carvajal-Zarrabal O, Nolasco-Hipolito C, Aguilar-Uscanga MG, Melo-Santiesteban G, Hayward-Jones PM, Barradas-Dermitz DM. Avocado oil supplementation modifies cardiovascular risk profile markers in a rat model of sucrose-induced metabolic changes. Dis Markers. 2014;2014:386425.

        Christiansen BA, Bhatti S, Goudarzi R, Emami S. Management of Osteoarthritis with Avocado/Soybean Unsaponifiables. Cartilage. 2015 Jan;6(1):30-44.

        Blotman F, Maheu E, Wulwik A, Caspard H, Lopez A. Efficacy and safety of avocado/soybean unsaponifiables in the treatment of symptomatic osteoarthritis of the knee and hip. A prospective, multicenter, three-month, randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Rev Rhum Engl Ed. 1997 Dec;64(12):825-34.

        Christensen R, Bartels EM, Astrup A, Bliddal H. Symptomatic efficacy of avocado-soybean unsaponifiables (ASU) in osteoarthritis (OA) patients: a meta-analysis of randomized controlled trials. Osteoarthritis Cartilage. 2008 Apr;16(4):399-408.

        Unlu NZ, Bohn T, Clinton SK, Schwartz SJ. Carotenoid absorption from salad and salsa by humans is enhanced by the addition of avocado or avocado oil. J Nutr. 2005 Mar;135(3):431-6.

        Stücker M, Memmel U, Hoffmann M, Hartung J, Altmeyer P. Vitamin B(12) cream containing avocado oil in the therapy of plaque psoriasis. Dermatology. 2001;203(2):141-7.

        Furlan C.P.B., Valle S.C., Östman E., Maróstica M.R., Tovar J. Inclusion of Hass avocado-oil improves postprandial metabolic responses to a hypercaloric-hyperlipidic meal in overweight subjects. J. Funct. Foods. 2017;38:349–354.

        Márquez-Ramírez CA, Hernández de la Paz JL, Ortiz-Avila O, Raya-Farias A, González-Hernández JC, Rodríguez-Orozco AR, Salgado-Garciglia R, Saavedra-Molina A, Godínez-Hernández D, Cortés-Rojo C. Comparative effects of avocado oil and losartan on blood pressure, renal vascular function, and mitochondrial oxidative stress in hypertensive rats. Nutrition. 2018 Oct;54:60-67.

        Ortiz-Avila O, Esquivel-Martínez M, Olmos-Orizaba BE, Saavedra-Molina A, Rodriguez-Orozco AR, Cortés-Rojo C. Avocado Oil Improves Mitochondrial Function and Decreases Oxidative Stress in Brain of Diabetic Rats. J Diabetes Res. 2015;2015:485759

  • Comment choisir la pomme de terre?

    Préférez les variétés à chair jaune, rouge ou bleue

    Achetez -de préférence- des variétés à chair jaune, rouge ou bleue, qui sont plus riches en nutriments que la pomme de terre blanche. Il faudra peut-être aller au marché pour les trouver, car elles sont encore rares dans les supermarchés.

    Recherche les petits tubercules allongés

    Rechercher les variétés à petits tubercules allongés, telles la Ratte, la German Fingerling, la Banane, la pomme de terre virgule, etc. Leur goût est plus fin, et on peut les servir entières sans surcharger l'assiette.

    Evitez les chocs

    Écartez toutes les pommes de terre ayant subit un choc, favorisant leur pourrissement

    Quand consommer de la pomme de terre?

    Occasionnellement

    Vous pouvez également l'utiliser pour désaler un plat. La pomme de terre va absorber l'excès de sel.

    Comment consommer la pomme de terre?

    Cuite en robe des champs

    C’est le seul mode de cuisson qui confère à la pomme de terre un index glycémique modérée. La pomme de terre en purée à un IG particulièrement élevé et les frites et chips apportent beaucoup de matières grasses et des produits de glycation avancée à éviter.

    Avec la peau pour faire le plein de fibres

    À poids équivalent, la pelure contient de deux à trois fois plus de fibres que la chair de la pomme de terre. Après l’avoir bien nettoyée, il est donc avantageux de conserver la pelure de la pomme de terre pour la cuisson.

    A la vapeur avec la peau puis au beurre et persil

    On conserve au maximum la vitamine C de la pomme de terre primeur en la cuisant à la vapeur dans sa peau. La vitamine C est un antioxydant et favorise l'absorption du fer. La pomme de terre est l’un des légumes les plus riches en vitamine C. Sa teneur est de l'ordre de 10 à 15 mg pour 100 g de pommes de terre de conservation.

    Une noix de beurre frais apportera un peu de vitamine A, une persillade un peu plus de vitamines C, B9 et carotène.

    La pomme de terre primeur est un délicieux complément de vitamine C (anti-fatigue, stimulant des défenses immunitaires). C'est un plat de « féculents » que l'on pourra régulièrement servir avec le vert d'un autre légume différent à chaque fois: salade, fondue d'épinards, blancs de poireaux….

    Début de la cuisson dans de l’eau froide salée

    La cuisson à l'eau se fait dans de l'eau froide salée.

    Pour une cuisson homogène, choisir des pommes de terre de même calibre.

    Comment conserver la pomme de terre?

    A l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité

    Les pommes de terre contiennent des composés toxiques nommés alcaloïdes (solanine et chaconine), qui leur procurent une protection contre différents pathogènes que l’on retrouve dans la nature. Chez l’humain, la consommation d’alcaloïdes peut être liée à différents symptômes (malaises gastro-intestinaux, sudation, bronchospasme, etc.). Lorsque consommés en grande quantité, les alcaloïdes peuvent entraîner de graves intoxications pouvant affecter le système nerveux central. La concentration en alcaloïdes de la pomme de terre s’accroît lorsque celle-ci est entreposée à température élevée ou à la lumière. Lorsque leur teneur en alcaloïdes est élevée, les pommes de terre peuvent avoir une teinte verte ou présenter des taches vertes. Amères ou pas, elles peuvent aussi provoquer une sensation de picotement dans la bouche. La cuisson de la pomme de terre ne détruit pas les alcaloïdes. Il est donc important de conserver les pommes de terre à l’abri de l’humidité et de la lumière, de bien retirer les taches vertes ou encore de jeter la pomme de terre complète s’il y a trop de ces taches.

    Les pommes de terre nouvelles au réfrigérateur

    Les pommes de terre nouvelles se conservent au réfrigérateur dans un sac en papier brun qui absorbera l'excès d'humidité. La température d'entreposage idéale est entre 4 et 8°C, par exemple dans le bac à légumes du réfrigérateur.

    Et que penser de la fameuse purée déshydratée?

    Perso, je ne peux plus peler des pommes de terre à cause d'un rhumatisme dit “rizatrhose“ qui me gêne énormément pour peler ce légume…. sauf à, le lendemain, me gaver d'aspirine.

    Aussi, j'ai dû me résoudre à utiliser, depuis trois ans, de la purée en sachet: il en existe des quantités extraordinaires mais je n'achète QUE la purée de la société qui l'a inventé, dans les années soixante: la purée d'origine, juste déshydratée, sans aucun ingrédient rajouté, d'aucune sorte, vraiment. Et j'achète UNIQUEMENT la marque en question, pas de purées d'autres marques car elles sont trafiquées.

    Un peu plus chère, sans doute, mais produit naturel. Suivez bien l'indication de réalisation sur la boîte. Perso, j'aime la purée très épaisse car, lorsque j'étais enfant, nous devions nous contenter d'une purée maison à laquelle était rajouté trop d'eau et peu de lait.

    Le plus souvent, je rajoute du fromage râpé, ou un jaune d'œuf, ou de la crème fraîche liquide et je finis souvent par une persillade et une lichette d'huile de noix pour les bons omégas. On peut aussi ne rajouter que du persil haché frais, de la ciboulette hachée ou mieux, des oignons frits bien bruns, essayez, c'est un régal avec un peu de poivre.

    Si vous achetez des pommes de terre sous sachet cuites à la vapeur, il faut les laver au moins deux ou trois fois; vous pouvez acheter des pommes de terre surgelées mais préférez celles qui sont cuites plutôt que cuites à la vapeur et congelées.